Nouvelles des membres 109

Nouvelles des membres de la newsletter 109:

CCP – ESPAGNE
La CCP participe à l’accord qui sauvegarde 600 emplois

La CCP a activement contribué à l’accord entre Alcoa et le Partner Capital Group. L’accord garantit la conservation de 600 emplois suite au rachat d’Alcoa par Partner Capital Group, au moins pour deux ans.

Le Secrétaire-général de la CCP, Juan Antonio González, et les représentants de la CCP chez Alcoa ont participé aux négociations organisées par le Ministère espagnol de l’industrie, du commerce et du tourisme. L’accord permet d’assurer l’avenir des travailleurs et de leurs familles.

CIDA – ITALIE
Absence d’action sur la politique industrielle
Les crises d’Arcelor-Mittal, d’Alitalia, de Whirlpool et de Fca-Peugeot sont les signes clairs d’une déconnexion entre la politique italienne et l’économie mondiale, entre la prise de décision et les conséquences pour la société civile, dans le monde de la production, dans les entreprises, dans la finance, dans la vie des citoyens. Les crises ne peuvent être ignorées pour longtemps ou être gérées dans des cadres législatifs imprécis. Dans les entreprises, un tel comportement n’est pas permis et contredit même les pratiques managériales courantes.
Le grand soucis aujourd’hui, c’est que les échéances politiques ne correspondent pas à celles du monde économique.

La CIDA souligne également que les cadres sont formés pour développer des stratégies complexes, calculer leurs risques, les éviter ou les diminuer.  Ils ont les compétences nécessaires pour poursuivre constamment des objectifs, pour travailler en équipe et pour gérer des situations de crise. En outre, ils ont “le  pouls” de la situation économique locale, territoriale, ainsi que nationale et internationale, faisant partie d’une économie mondialisée. Malheureusement, le dialogue entre gouvernement et syndicats ne prévoit pas de place pour les cadres.
La contribution de la CIDA  aux délibérations politiques vise à contribuer à un meilleur avenir pour le pays, la croissance économique, la réduction des inégalités, et enfin aussi, à surmonter le sous-développement.

ULA – ALLEMAGNE
Participation au capital et retraites privés pour l’avenir des retraites

La confédération des associations managériales allemandes, la ULA, a souhaité la bienvenue à la réforme des financements des retraites proposant plus de retraites professionnelles et privées. La réforme prévoit une augmentation dans les provisions des retraites professionnelles et privées, ainsi que l’incitation à la participation des travailleurs aux actifs de l’entreprise. Cependant, la réforme porte aussi des ombres. “Nous considérons que la reconnaissance des prestations à vie liées à la pension de base est juste “,à déclaré le Président Roland Leroux. “Toutefois, l’affaiblissement du principe d’équivalence est hautement problématique.”

La croissance du taux d’exemption d’impôt pour l’acquisition d’actions, passant de 360 à 720 Euro, est une étape dans la bonne direction. La ULA a pris des engagements majeurs pour améliorer la participation des travailleurs dans la croissance de leur entreprise. Mais même après cette augmentation, l’Allemagne se trouvera toujours en bas du classement en ce qui concerne le taux de participation aux actifs d’entreprise en Europe. Du point de vue de la ULA, il est nécessaire de s’approcher de la moyenne européenne.

La ULA a récemment adopté une prise de position sur les “exigences pour des  provisions de retraite pérennes”, qui contient beaucoup de mesures et de recommendations. Le Ministre fédéral du Travail, Hubertus Heil MdB, a invité les partenaires sociaux à donner leur position à titre de contribution officielle au débat organisé par la Commission gouvernementale “Un contrat intergénérationnel fiable”, ainsi qu’à d’autres décideurs politiques et associations.

FECEC – cadres dans le secteur bancaire
Maxime Legrand, Secrétaire-général de la CEC, est élu président de la FECEC

“Je suis très honoré d’avoir été élu Président de la FECEC, à Saint-Malo ce 22 novembre dernier. Je tiens à saluer le travail réalisé par Jean-Marc Gueguen mon prédécesseur, et son équipe. Il continuera d’être au service de notre organisation, en tant que président Honoraire.

La FECEC a été créé en 1989, elle fête ses 30 ans cette année. Nos organisations membres totalisent environ 60 000 cadres et techniciens de Banques et d’établissements Financiers dans 8 pays en Europe. Nous avons construit des relations fortes avec des organisations importantes à l’international, via la FICEC. Nous sommes investis auprès de Finance Watch, nous en sommes même membre fondateur. Une de nos forces, c’est notre capacité à mobiliser des expertises. Je pense ici à nos ressources en interne avec des membres présents au sein de Banques centrales nationales, ou encore avec des experts IT lorsqu’il s’agit de comprendre la digitalisation et ses effets.

Nous sommes présents dans des comités Européens, nous y signons des accords et veillons à leur respect. Aussi nous pouvons porter notre voix au plus haut niveau du dialogue social Européen via notre appartenance à la CEC (Confédération Européenne des Cadres) partenaire social reconnue par la commission Européenne. Nous sommes donc au plus près de nos collègues sur le terrain mais également là où se prennent beaucoup de décisions, à Bruxelles.

Je souhaite que la FECEC devienne un interlocuteur incontournable en faisant venir à nous un nombre plus grand de fédérations bancaires européennes. Bien entendu cela n’est pas une fin en soi. Si l’objet de la FECEC est précisément défini par ses statuts, je dirais que nous sommes surtout, face aux combats que nos membres mènent du quotidien, un formidable réseau d’échanges d’informations et de bonnes pratiques, un lieu de solidarité porté par des valeurs humaines fortes. Le but c’est bien de pouvoir avoir un niveau d’analyse compétitif avec celui des entreprises de notre secteur, c’est-à-dire, une base européenne à vocation internationale. C’est crucial à l’heure où les entreprises sont de plus en plus globalisées.

J’en viens à nos défis. Le changement de paradigme pour la finance européenne, je pense à la décision récente de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) ou encore au prochain « green deal ». La volonté de plus en plus forte des citoyens et particulièrement des jeunes générations de s’engager. On doit pouvoir s’y inscrire et challenger l’industrie bancaire sur la partie RSE/triple bilan. Comment être sûr que les bonnes volontés de la DG FISMA ou de la commission Européenne ne favorisent pas au final des entreprises (donc des emplois) américaines ou chinoises ? Mesurons-nous bien les impacts de la politique menée par la BCE, ou ceux qu’auront le marché unique bancaire ? Je ne reviendrai pas ici sur les prévisions les plus pessimistes en termes d’emploi mais on voit bien la tendance. Nous devons aussi nous positionner et éclairer nos membres sur le futur du travail, la digitalisation ou encore l’IA.

Je me sens investi d’une grande responsabilité de par l’héritage reçu mais aussi pour tous les collègues en Europe qui comptent sur nous. Entouré d’une équipe motivée, je suis confiant.”